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Politiques de l'emploi et de la formation - Article - Mercredi, 26 Février - 10:24
Si le volet concernant l’inspection du travail a fait polémique au moment des débats sur la réforme de la formation professionnelle, très peu de voix se font entendre sur la question de l’apprentissage qui est portant un des dispositifs au cœur de ce texte. Conscient de la nécessité de faire évoluer ce mode de formation pour le rendre plus attractif, le gouvernement a voulu réformer ce système et intégrer ces changements au grand projet de loi concernant la formation professionnelle.
Les grandes mesures de la réforme de l’apprentissage
Faire de l’apprentissage un mode de formation attractif afin d’y attirer un maximum de jeunes est une priorité du gouvernement. Fait assez rare pour être signifié, l’opposition est également favorable à un meilleur développement de l’apprentissage sur le territoire. François Hollande s’était engagé à faire entrer 500 000 jeunes en apprentissage d’ici 2017. Pour se donner les moyens de ses ambitions, ce mode de formation a été revu pour devenir plus efficace. Ces modifications se trouvent dans le volet consacré à l’apprentissage qui représente une part importante de la réforme de la formation professionnelle.
Afin de dispenser un enseignement de qualité, le gouvernement a souhaité donner plus de moyens aux centres de formation des apprentis (CFA) qui se verront doter de subventions plus importantes. Pour se faire, la mesure majeure de cette réforme est la fusion entre la taxe d’apprentissage et la contribution au développement de l’apprentissage. Une partie de cette nouvelle taxe ira directement aux CFA.
Pour faire des économies, et mieux gérer les fonds à destination de l’apprentissage, la réforme prévoit une réduction drastique du nombre d’OCTA (organisme collecteur de la taxe d’apprentissage) qui passera de 141 à 46.
Les régions vont accéder à un nouveau statut en matière d’apprentissage puisque ce sont elles qui vont collecter et répartir la prochaine taxe d’apprentissage. Ce désengagement de l’Etat au profit des régions marque aussi un amoindrissement des liens entre les entreprises et les centres de formation des apprentis.
Un désengagement financier de l’Etat qui commence à inquiéter
Alors que le gouvernement fait de l’apprentissage une arme anti chômage pour les plus jeunes.Les coupes budgétaires annoncées sont en contradiction avec les annonces précédentes et inquiètent les observateurs. Actuellement, l’apprentissage est dotée d’une enveloppe de 3 464 milliards d’euros pour son financement dont 550 millions sont versés par l’Etat et le reste par les entreprises. Or, ce montant va diminuer pour atteindre la somme 3 341 milliards d’euros une diminution qui s’explique par les coupes budgétaires opérées par le gouvernement qui va réduire sa participation au financement de l’apprentissage de près de 123 millions d’euros.
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