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Politiques de l'emploi et de la formation - Article - Jeudi, 25 Juillet - 07:57
Accroitre le nombre d’actifs en formation est un objectif de l’Union européenne. Une étude menée par Continuing Vocational Training Survey (CVTS) permet de faire un état des lieux de la formation en Europe. Dans cette publication de juillet, la Céreq reprend cette étude et dresse un constat à la fois encourageant et mitigé de la formation dans les pays membres de l’UE.
Etat des lieux de la formation en Europe
Le premier constat de l’étude CVTS repose sur le fait que de plus en plus d’actifs ont recours à la formation. Toutefois, il est à noter que de grandes disparités subsistent entre les pays. Cette enquête révèle que pour l’année 2010, les entreprises européennes ont déclaré avoir formées 38% de leurs salariés.
Les formations privilégiées par les entreprises restent les stages de courtes durées mais aussi les cours. En effet, toujours pour l’année 2010, 56% des entreprises ont utilisé ces deux méthodes pour former au moins un de leurs salariés. 53% ont utilisé d’autres types de formation comme :
L’enquête CVTS révèle par ailleurs que les grandes entreprises sont plus formatrices que les PME et TPE. En effet, concernant les formations par stages et cours, le taux d’accès des salariés n’est que de 25% pour les entreprises de 10 à 49 salariés, alors qu’il grimpe à 46% pour celles qui en comptent au moins 250.
Pour finir, en 2010, les entreprises européennes ont dépensé 1,6% de la masse salariale pour la formation de leurs employés.
Qui sont les meilleurs et les plus mauvais élèves européens ?
L’étude CVTS permet de classer les pays membres de l’Union européenne en trois catégories des plus au moins formateurs. Le premier groupe inclus les anciens pays membres du bloc de l’Est (Croatie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Lettonie et Lituanie). Ces pays sont les moins formateurs de l’Union européenne. En effet, seulement 30% des entreprises forment leurs salariés, ce faible taux s’explique par le fait que ces pays possèdent essentiellement des petites entreprises, moins formatrices que les grandes.
A l’opposé un deuxième groupe est composé des pays les plus formateurs. Ce groupe comprend le Royaume-Uni, la Suède, l’Allemagne, la République tchèque et la Slovénie. Ces pays se distinguent car ils sont très formateurs. Mais en plus de ce fort taux d'accès à la formation, ce groupe utilise de nombreuses méthodes et ne se contente donc pas de stages et de cours, bien que ces formations restent les plus utilisées.
Dans ces pays 68% des entreprises sont formatrices.
Le dernier groupe distingué par cette étude est constitué de pays très formateurs mais n’usant principalement que de deux types de formation que sont les cours et les stages. Ce groupe est composé du Benelux, de la France, de l’Espagne et de l’Italie. Dans ces pays, les entreprises utilisant les cours et les stages s’élèvent à 60%. A l’inverse le taux d’accès à la formation en situation de travail ou via des cercles d’enseignement et de qualités est très inférieur aux pays du deuxième groupe.
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