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Politiques de l'emploi et de la formation - Article - Mardi, 25 Mars - 10:27
Rendre l’apprentissage attirant aux yeux des jeunes. Cet objectif se poursuit depuis plusieurs années. Les efforts fait en ce sens commencent à porter leurs fruits, mais pas assez rapidement aux yeux des pouvoirs publics. Les ministères de l’Education et du Travail ont donc commandé un rapport à plusieurs organismes (IGEN, IGAS, IGAENR…) pour relever les freins au développement de l’apprentissage et émettre des propositions. Parmi les mesures évoquées se trouvent l’obligation pour les collégiens de découvrir l’apprentissage en se rendant dans des CFA et en allant au contact des entreprises et des apprentis.
Le déficit d’image un frein majeur au développement de l’apprentissage
La courbe de popularité de l’apprentissage est en train doucement de s’inverser. Après avoir longtemps souffert d’une mauvaise image. Aujourd’hui, parents et jeunes ont une meilleure appréciation de ce mode de formation. Le gouvernement souhaite accélérer cette tendance et c’est pour cette raison qu’un rapport interministériel a été commandé. Plusieurs organismes dont l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) se sont vus confiés la rédaction d’un rapport. A la demande des deux ministères, il a été demandé à ce que soit étudié les freins non financiers au développement de l’apprentissage.
Aussi une fois l’aspect économique écarté, le rapport évoque la mauvaise image de l’apprentissage comme étant un frein important à son bon développement. Si ce mode de formation continue bien souvent d’être considéré comme une voie pour des métiers manuels et souffre donc d’un déficit de popularité, ce rapport met en avant le fait que cette mauvaise image est souvent entretenue par le personnel enseignant qui est en contact direct avec les jeunes élèves. Ce défaut d’image vient en réalité d’une méconnaissance de ce mode de formation.
Des pistes pour rendre l’apprentissage « tendance »
Si la question de l’image est fondamentale pour tenter d’amener un maximum de jeunes vers ce mode de formation, le rapport interministériel évoque quelques pistes pour remédier à ce problème. Sensibiliser le corps enseignant aux qualités de l’apprentissage fait partie des propositions. Il est question de traiter l’apprentissage au moment de la formation initiale des enseignants, des conseillers d’orientation, ou encore des psychologues. Le but étant de faire comprendre aux professeurs et autres membres de l’enseignement bien avant qu’ils intègrent la vie active les atouts de ce mode de formation.
La mesure symbolique plébiscitée dans ce rapport consiste à imposer une session découverte obligatoire à tous les collégiens. Il s’agirait de faire découvrir à ces jeunes un centre de formation des apprentis, mais aussi de rencontrer des apprentis et leurs employeurs. Le but étant de confronter les plus jeunes à l’apprentissage avant qu’ils n’aient eu le temps de s’en faire une mauvaise opinion.
Le rapport s’est également penché sur les problèmes que rencontre l’apprentissage sur le terrain des entreprises. C’est pourquoi parmi les mesures proposées, le rapport évoque une plus grande implication des entreprises n’employant pas d’apprentis. Il faudrait que ces dernières prennent part au débat sur l’apprentissage. Il s’agirait d’impliquer les entreprises ne possédant pas d’apprentis pour qu’ils apprennent à mieux connaitre et à se familiariser avec ce mode de formation et se décident à franchir le pas.
Enfin, pour augmenter le nombre d’apprentis en France, le rapport compte également sur le bon vouloir de la fonction publique qui pourrait embaucher plus d’apprentis, et ainsi participer pleinement à ce plébiscite de l’apprentissage.
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